revue de presse

Vous pouvez lire l'interview de Lucile Chaufour par Mathieu Menossi sur Evene.fr ou le télécharger (.pdf) ici.

Vous pouvez lire l'interview de Lucile Chaufour par Stéphane LEDIEN pour VERSUS ou le télécharger (.pdf) ici.

Vous pouvez télécharger un choix d'articles parus dans la presse nationale (.pdf) ici et l'intégralité des articles de presse nationale (.pdf) ici.

PRESSE NATIONALE

“Un des films les plus étranges et attachants vus depuis longtemps.
(...) ce sentiment rare d'avoir vu un film irréductible, qui emporte avec lui l'élégie d'une fin du monde et la pulsation de la vie qui bat.”

Jacques Mandelbaum - Le Monde


“Très référentiel et rendant hommage par des séquences inoubliables à Hitchcock, Cassavetes, Reisz ou Altman, érudit et intellectuel, réfléchi et inventif, esthétique et réaliste, le cinéma de Lucile Chaufour redonne au septième art sa noblesse d'art et nous éloigne de la consommation
imbécile de produits manufacturés. Le soin donné aux personnages avec des dialogues elliptiques, mais néanmoins forts et évocateurs, ainsi que le souci de décors naturels accentuant par moments l'aspect documentaire sophistiqué et un sens inné du cadrage cinématographique font de Violent Days la plus grande surprise cinématographique du moment.”
Hervé Deplasse - Brazil


Noir et blanc stylé qui flirte parfois avec l’évanescence et la surexposition, magnifiant l’héroïne, Serena, qui évoque une blonde antonionienne. Car il n’y a pas que la violence primitive du rock’n’roll et du prolétariat mais, en filigrane du récit, une certaine désillusion sentimentale, la désagrégation d’un couple.
Vincent Ostria - Les Inrockutptibles

Violent Days est un film qui joue à contretemps. Ses héros, des garçons et des filles désoeuvrés appartenant à différentes tribus de la sphère rockabilly, vivent en circuit fermé dans une époque et un pays quasi imaginaire (l’Amérique fantasmée des fifties : bubblegum et creepers), qui n’est pas la leur. Violent Days pourtant se sert d’eux pour ausculter une France qui n’a plus droit à l’image depuis longtemps : le prolétariat, le monde ouvrier, les mecs qui sont caristes en usine ou qui bossent au garage ou à la boulange.
Philippe Azoury - Libération

“(…) ce film étonne et détonne en captant la nostalgie et les désillusions de ces prolos musicos.”
Fabien Menguy - A Nous Paris


“(...) la réalisatrice donne à voir un OVNI fascinant, atemporel (...) et filmé dans un noir et blanc somptueux.”
Myriam Perfetti - Marianne

“Ni réactionnaire ni franc-tireur, cette fiction reste néanmoins à part, en particulier par sa manière d'antidater le propos. La réalisatrice utilise pertinemment un N&B qui ne permet pas vraiment de situer le film dans le temps. L'évocation d'un milieu ouvrier, fragilisé encore davantage par les mutations économiques de ces dernières décennies, veut donc rejoindre naturellement celle du milieu rockabilly, un culte formé justement par des prolétaires, souvent moqués et évoluant en autarcie. Il en résulte un film où, effectivement, la volonté d'une évocation frontale se marie bien à la violence désœuvrée qui baigne cette classe de mal-aimés. Enfin et surtout, il réussit à émerger de cette noirceur et de cette désuétude mélancolique un beau et tragique portrait de femme, incarnée par Serena Lunn.”
Julien Welter - ARTE

“Paré d’un noir et blanc sublime, Violent Days fait feu de tout bois, se nourrit du réel comme de la fiction avec un esprit punk, crachant sa bière sur les normes du cinéma français. La danse, les errances nocturnes, les grands yeux maquillés de son héroïne (la poupée glamour Serena Lunn) : voilà ce qui interesse Lucile Chaufour, et qui suffit à nous passionner. Coup d’essai et coup de maître, Violent Days est un film-experience comme on en voit trop peu ces temps-ci.”
YG - Vogue

Sans aucun repère de temps, la réalisatrice nous entraîne dans un chassé-croisé permanent entre rapports de classes et de sexes, dans les embardées bien réelles d’un microcosme viril où les femmes cherchent un rôle comme on cherche de l’air.
Emma Latour - Cinémarges

Rouler vite. Teds. Bastons. L’amour pour Gene Vincent. Le pavillon et l’emprunt comme seul horizon. Ou le mur contre lequel on explose.
Des durs, et des filles qui aiment les durs. Mais qui les aimeraient aussi plus tendres.
La violence qu’on subit, et celle qu’on fait subir.
Filmé dans un noir et blanc éthéré, Violent Days est un film hors du temps, un portrait en biais de la classe ouvrière à un moment charnière.
En mettant en avant la violence des rapports - de classes, de couples, de bandes - le film donne à voir sans fard et dans sa complexité un monde ouvrier et une culture souvent invisibles.
Un film rare dans la production française.

Olivier Forest



Vous pouvez télécharger l'intégralité des articles de presse internationale (.pdf) ici.

PRESSE INTERNATIONALE

“I was listening to a film reviewer on the radio recently and on lamenting the state of what’s around on our screens they pleaded in desperation “show me something new!”Well here it is. We love this film...lean, stark, packed with great and low key performances and dripping with great and authentic 50s rock sounds, Violent Days harks back to the loose stylings of the 60s French New Wave with the added punch of today’s underground youth movements.Very, very atmospheric and with a real honest edge that most low-budget films find difficult to find, Violent Days is a real rough and rare gem - just the way we like them”
Australian Premiere

“Violent Days is shot in black and white, and Lunn’s suicide-blonde hair and pale dress give her an ethereal quality—contrasted with the dark sunglasses and leather jackets of her boyfriend and his mates, she seems to radiate light. Chaufour’s vérité style and empathy for the subject make for a dignified, artful rendering of this explosive scene.”
Brisbane IFF

“Tense, poetic and gorgeously shot in black and white, verité style, Violent Days feels intriguingly out of time, displaying a number of generation crossing influences, referencing Godard’s notion of cool, Lindsay Anderson’s astute observations, and at other points bringing to mind American pioneers Cassavetes, Clarke and Jarmusch.”
The Times London Film festival BFI

“The result is a film in which the bluntness of the depiction harmonizes perfectly with these underprivileged youths violence as everyday pastime. And last but not least: emerging from this gloomy, melancholy, old-fashioned atmosphere is the beautiful, tragic portrait of a woman, played by Serena Lunn”
Berlin Film Festival

“Violent Days, a seemingly rambling but ultimately pointed French indieindie, Chaufour’s skill is in maintaining a potentially explosive atmosphere in which anything could happen at anytime”
Variety

“The movie is good for a number of reasons. It does a great job of capturing what most underground music scenes are like. The feeling of being ‘in the club’ and so on. The best part of the film though is the performance by Serena Lunn.”
Rockin’ Tim’s House o’ Culture